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Santé-Ecologie
Publié le 24 mai 2016
Bzzz, bzzz… Bzzz, bzzz… Combien de temps encore entendrons nous ce doux bruissement dans nos vergers, nos massifs de fleurs et nos espaces verts ?
Combien de temps encore verrons nous nos végétaux croître et fleurir et par de là donner leurs fruits ?
Comme chacun le sait, notre abeille n’est pas seulement productrice de miel et de cire mais, elle contribue à elle seule à la reproduction de nos végétaux. Ce phénomène est appelé pollinisation.
Tel est donc le rôle de l’Anthophila (nom latin), laquelle en transportant les grains de pollen des étamines des fleurs mâles vers le pistil des fleurs femelles permet leur fécondation.
Deux catégories de plantes sont concernées : les angiospermes et les gymnospermes. Si les premières sont des végétaux à fleurs produisant des fruits, les fleurs des secondes donnent elles des graines.
Mais voilà, Maya est en danger, en danger de mort. Par ruches entières, notre abeille périt et cela se dénombre en plusieurs millions d’individus.
Quelles en sont donc les causes ou plutôt qui sont les responsables de cette catastrophe annoncée ?
En premier lieu, nous pouvons parler de l’ingratitude de l’homme, lequel en remerciement du remarquable travail de pollinisation accompli par Maya, pulvérise à tout va des quantités astronomiques de produits chimiques sur tous les végétaux et en particulier ceux qu’ils cultivent. Il y a là des insecticides, des herbicides et autres fongicides. Tout cela afin d’augmenter les productions fruitières et céréalières de certains irresponsables dont seul l’appat du gain compte. Pire encore, ceux qui fabriquent ces produits et bien sur les commercialisent, conscient de leurs effets néfastes pour notre pollinisatrice comme pour l’homme lui même.
Comme si cela ne suffisait pas, ne voilà – il pas, et cela est la deuxième cause de mortalité pour Maya, qu’elle a maintenant sur le dos le frelon asiatique?
De la famille des Vespidéa et du genre Vespa (rien à voir avec le vélomoteur italien) cet insecte trois fois plus gros que le notre, tient son origine comme son nom l’indique de ces contrées lointaines. Introduit en France probablement par les voies maritimes lors de transport de marchandises, celui ci ne cesse de proliférer et tout cela au détriment de notre pauvre abeille dont les ruchers sont irrémédiablement détruits.
Qu’attendons nous donc pour agir ? Que nos vertes campagnes, nos vertes cités ressemblent à des steppes dénuées de toute végétation ? Verrons nous encore longtemps nos massifs de fleurs et nos vergers prospérer ? Mangerons nous encore des pommes, des poires, des cerises, des pêches, etc, etc ?…
Quant à ces irresponsables, que consomeront ils au dessert : des dollars-melba, des euros en compote, des tartes au yuan, des salades de roubles, des yen belle-héléne ?
Je terminerai par une simple réflexion.
L’homme à besoin de la nature, mais nous sommes nous demandé si la nature avait besoin de l’homme ?
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