Publié le 11 novembre 2018
Les attentes sociales en matière d’alimentation saine et de préservation des ressources naturelles et de biodiversité s’affirment de plus en plus nettement au niveau européen. Leur prise en charge efficace suppose de généraliser une agriculture agroécologique, c’est-à-dire sans recours aux pesticides et maximisant les processus écologiques.
En Europe, une telle agriculture est en moyenne moins productive et est de ce fait considérée comme incompatible avec la poursuite d’autres enjeux cruciaux : produire suffisamment pour l’Europe et le monde tout en développant les filières de la bioéconomie pour lutter contre le changement climatique.
L’impératif d’une Europe agricole productive semble ainsi s’opposer à la préservation des ressources naturelles, des paysages et des espèces. Aussi, un important de travail de prospective, appelé TYFA, a été élaboré par les équipes de l’IDDRI : un scénario pionnier et radical pour une Europe agroécologique en 2050.
TYFA interroge la plausibilité et la faisabilité d’une transition de l’ensemble de l’agriculture européenne à l’agroécologie, en s’appuyant sur une analyse critique du discours dominant en matière agricole / alimentaire (modèle de la smart agriculture): à lire, pour y réfléchir puisque le thème européen va être fortement à l’ordre du jour politique, le projet TYFA de l’IDDRI sur https://www.iddri.org/fr/projet/tyfa
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