Conférence- débat avec Guillaume Faburel

Agenda Agriculture/Environnement Santé-Ecologie Ustaritz
Publié le 26 octobre 2024

Conférence- débat avec Guillaume Faburel
Géographe et politiste, professeur à l’Université Lyon 2, il coordonne le Mouvement post-urbain

Auteur de « Métropoles Barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre », « Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant » et « Pour en finir avec les grandes villes », un manifeste pour une société écologique post-urbaine.

Mardi 5 novembre 2024 – 20 heures

Maison des Associations – Allée de Glain- Bayonne

DECROISSANCE et METROPOLISATION DU MONDE

La décroissance s’affirme peu à peu comme l’unique alternative réaliste à même de fonder une société respectueuse des équilibres écologiques et du vivant. Elle n’est ni une théorie ni un programme clé en main, mais une pensée plurielle, vivante et dynamique.

La décroissance peut être l’opportunité de reprendre le pouvoir sur nos existences, dont nous avons été dépossédés, sinon « ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance gèreront la pénurie et la survie. » Bernard Charbonneau

Notre avenir est-il dans les villes ?

La métropolisation désigne le processus de concentration de populations, d’activités, de valeur dans des villes de grande taille. L’objectif est de satisfaire la croissance économique et l’organisation du pouvoir politique. Cette métropolisation s’accentue de plus en plus avec la globalisation des marchés.

Pour l’obtenir, les autorités municipales cherchent à reproduire les caractéristiques des métropoles mondiales en attirant les flux touristiques et les investissements, ou en encourageant la tertiarisation économique. Le risque est alors une uniformisation des paysages et des pratiques, contribuant au désastre écologique.

Le Pays Basque malgré les discours sur la transition    écologique, n’échappe pas à cette volonté, entraînant bétonisation, artificialisation des sols, tourisme de masse, gentrification…

Commentaires

Les commentaires sont fermés.