Publié le 12 février 2024
L’A69: une situation inédite! Grâce à la pétition initiée par la société civile, et demandant l’abandon du projet ou à minima un moratoire des travaux pendant les recours en justice, un débat original est organisé en Commission du Développement Durable de l’Assemblée Nationale à partir d’un rapport d’auditions des différents points de vue d’acteurs; il n’y aura pas de décision faute de compétence de la Commission pour cela (elle appartient aux Collectivités territoriales), mais un débat a lieu entre les représentants des différents groupes politiques…De la démocratie participative pétitionnaire, que restera t-il face à la démocratie représentative des élus? Ecouter les échanges, qui reflètent bien à quel modèle et à quelles « licornes » de désenclavement supposé réfèrent les choix de grandes infrastructures. VIDEO des échanges parlementaires en commission: 🔴 Pétition sur l’abandon du projet d’autoroute Toulouse Castres A69/A680 : débat en commission (youtube.com)
La LGV du GPSO: une nouvelle association est née! En Sud-Gironde, on se mobilise (Le CADE soutient la démarche d’organiser des réunions publiques): c’est le Collectif LGV Desrailha
Il commence déjà ses actions: « « Pas besoin d’être sur le tracé pour être impactés ! Taxe / carrières / trains du quotidien / terres agricoles / environnement … C’est tout notre quotidien et notre territoire qui est concerné !!! NOUS PAYONS DEJA UNE TAXE pour financer ce projet insensé! Sur le foncier, sur la taxe de séjour, sur les entreprises…Aujourd’hui c’est encore peu, mais demain ?! Le budget construction était de 14 milliards € (pas millions hein, milliards : 14 000 000 000 € !) avant inflation… donc demain il sera de…? …30 milliards? plus? Qui va payer? Les collectivités… Nous! Par la taxe déjà, et indirectement aussi par tout ce qui ne sera plus financé pour nos usages quotidiens (trains quotidiens, hôpitaux, écoles…) puisque le budget des collectivités est utilisé pour la LGV. Venez vous informer le 16 février à La Réole ! » Facebook
Le projet E-CHO / Lacq 64 (6) – Faisant partie du collectif opposant, le CADE remet en question ses fondements environnementaux sur l’utilisation de la biomasse à base de bois et d’eau. Il concerne aussi le bois des Landes; il s’agit de production de kérosène ou de méthanol. Le CADE prévoit une réunion publique en mars (le 12, à confirmer), avec un diaporama qui promet d’être intéressant. A suivre…
Pour tout comprendre des critiques – revoir nos arguments sur l’article précédent, ainsi que le cahier d’acteur rédigé par le collectif, qui précise une alternative possible: Cahier_d_acteurs_TPMF_PLC_E_CHO_projet_a_haut_carbone_ajoute_202
Reportage du Media40 à NAVARRENX 64 – « Touche Pas à Ma Forêt – Pour Le Climat » (TPMF-PLC) est un collectif de 40 associations du Sud de la région qui s’est créé suite au projet E-CHO d’implantation à Lacq d’une usine de fabrication de carburants à base de biomasse (essentiellement du bois). L’usine qui doit expérimenter cette industrie aura besoin de 300.000 tonnes de bois – les 4 premières années – et de puiser de l’eau dans les gaves pour fabriquer l’Hydrogène par procédé d’électrolyse, un processus connu qui sera, de son côté, gourmand en électricité. Tout cela pour rejeter du CO2 au final. Des bénévoles, experts, des militants et des associations s’interrogent sur les chiffres à leur disposition et font aussi leurs propres calculs pour répondre aux questions de la presse et de la population; échange du 26 janvier 2024… » https://www.youtube.com/watch?v=ix8OCBHtEdg
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